Sans verser dans la paranoïa, on peut se mettre en quête de "contrôler" son e-réputation. Il faut commencer par "se googler", c'est-à-dire taper ses nom et prénom dans le moteur de recherche. On voit alors si ce qui en ressort est plutôt positif ou négatif.
On complétera cette première recherche à l'aide de moteurs ou d'outils comme ikarma, qui permettent de retrouver la piste d'une personne à partir de son adresse courriel, ou même de son numéro de portable. On peut également s'inscrire à des alertes Google.
On peut même pousser avec des outils de buzzmonitoring utilisés par les professionnels, pour écouter le ressenti des consommateurs et adapter la stratégie.
Une fois la veille en place, il peut s'avérer tentant de corriger cette image.
La première démarche conseillée consiste à se rendre sur ses profils de réseaux sociaux, à la page des paramètres de confidentialité, pour supprimer tout partage d'informations avec des tiers non autorisés.
On tentera ensuite des sites qui proposent de nous aider à (re)prendre le contrôle de notre e-réputation, éradiquer nos données personnelles des sites non désirés, et mieux protéger notre intimité.
Mais les données sont si fragmentées que notre degré de contrôle se révèle assez faible.
Quant aux possibilités de recours par voie juridique, elles existent (ex: CNIL), mais les démarches promettent d'être longues, et les résultats sont aléatoires.
D'autant que nombre de sites et réseaux sont domiciliés hors de France, ce qui décourage les plus procéduriers.