Ce sont des portails pour l'emploi généralistes (Cadremploi, RegionJobs, APEC ...) ou spécialisés par secteurs ou fonctions.
Au départ, Jobboards et réseaux sociaux BtoB ne répondent pas aux mêmes besoins. Les premiers publient des offres d'emploi, et permettent l'accès à des CVthèques. Les seconds sont plus tournés vers l'échange entre professionnels. Dans les faits, on constate une certaine convergence : les réseaux sociaux sont utilisés par les recruteurs pour dénicher de nouveaux talents et proposent des packages de communication RH permettant de publier des offres d'emploi. Tandis que les Jobboards se dotent progressivement de fonctionnalités "sociales" tel un Monster avec son application RH pour Facebook.
Le problème, c'est qu'en France, pour 20 messages de candidature envoyés via réseaux sociaux ou Jobboards, il n'y a qu'une seule réponse ! Et la tendance serait même à la baisse. La faute à qui?
Les recruteurs déplorent que les profils ne soient pas créés dans un objectif précis, et qu'ils soient souvent obsolètes (de par la gratuité). Ils sont donc nombreux à utiliser les réseaux sociaux comme un complément de vérification, et à préférer les CVthèques des Jobboards, aux résultats jugés plus satisfaisants, quoique payants.
A l'inverse, ceux qui recherchent vraiment un job et utilisent à cette fin les réseaux et Jobboards, déplorent un manque de respect de la part des recruteurs, qui répondent trop rarement aux candidats, même pour un refus.
Comme cela a déjà été dit, la persévérance finit par payer, et cela exige de chacun sa part d'efforts. Pour que l'offre et la demande se rencontrent de manière plus simple et efficace, il faudrait d'avantage de rigueur, tant du côté de ceux qui veulent promouvoir leur image personnelle, que de ceux qui souhaitent attirer les bons candidats, à l'instar de ce qui se pratique pour une marque professionnelle : réflexion en amont, ciblage, veille, actions correctives, respect, suivi et persévérance.
Ils sont de plus en plus interconnectés les uns avec les autres.
